Les pathologies digestives traitées en gastro-enterologie sont les maladies oesophagiennes (hernie hiatale, reflux gastro-oesophagien, tumeurs); les maladies de l’estomac (ulcères ,tumeurs...), les maladies du foie (hépatites virale, alcooliques, cirrhose, tumeurs...), les maladies des voies biliaires, du pancréas (pancréatites aigue, chronique, les tumeurs); les maladies de l’intestin et du colon (polypes, cancers, les maladies inflammatoires comme la maladie de Crohn, la rectocolite ulcéro-hemorragique.
La proctologie médicale (hémorroïdes, maladie de l’anus) est traitée.
Votre praticien assure la prise en charge des maladies addiction à l’alcool (sevrage et suivi…)
Une consultation de nutrition est assurée, mise en place de programme alimentaire pour l’aide à l’amaigrissement, suivi et accompagnement.
La coloscopie
On estime à plus de 40000 cas de cancer du colon et rectum par an en France. Il est responsable de 18000 décès tous les ans. Le cancer colo-rectal est l’un des cancers les plus fréquents en France.

Il représente la 3eme cause de cancer chez l’homme, après le cancer de la prostate et du poumon. Chez la Femme c’est le 2eme cancer, après le cancer du sein.
En présence de sang dans les selles, il est important de ne pas penser qu’il s’agit simplement d’un problème d’hémorroides internes et doit pousser à une grande vigilance, en réalisant une coloscopie, quelque soit l’age. En effet les signes cliniques comme les douleurs abdominales, les troubles du transit sont souvent tardifs et équivoques. La présence de signes cliniques comme une altération de l’état général ,comme une amigrissement ,une fatigue inhabituelle traduisent souvent un stade évolué de la maladie , peut-être métastatique. Les chances de guerison seront ainsi très faibles( 5% pour un cancer métastatique non opérable).
De plus le dépistage du cancer colo-rectal par HEMOCCULT ,mis en place en France depuis 2008 concerne le groupe de population à risque moyen de cancer colo-rectal , c’est-à-dire sans facteur de risque de cancer colorectal ( antécedents familiaux,maladie inflammatoire chronique de l’intestin) et SANS SYMPTOME CLINIQUE. La sensibilité de ce test pour le diagnostic de cancer est de 50% (ce qui signifie qu’il peut négliger 50 % de ces cancers). Devant un test Hemoccult positif il est impératif de réaliser une coloscopie.
Ainsi :
La coloscopie est l‘examen cléf de la prévention du cancer colo-rectal.
La coloscopie va permettre de detecter une petite tumeur benigne (polype ou adenome), de l’enlever avant que cette lésion ne se transforme en cancer ( lésion de petite taille dont le potentiel de malignité est encore limité : 5 % des adenomes de moins de 10mm et 10 à 20 % des lésions de plus de 10mm s’avèrent être des adenocarcinomes (lésions malignes).
Lorsque le cancer est dépisté à un stade précoce (localisé à la paroi , sans extension locale ,régionale ou à distance) le pronostic reste bon .On peut guérir le patient.
Cette endoscopie digestive va permettre aussi une analyse fiable de la muqueuse colique et orienter vers les maladies inflammatoires (RCUH, malade de Crohn, colite ischémique, colite infectieuse etc…)
Pour un examen de qualité, une préparation d’exellente qualité est indispensable. La présence de résidus fécaux diminue la sensibilité de l’examen en cachant des lésions de petite taille ou au relief très discret.
Ce temps de préparation n’est pas très agréable de par le goût et la quantité de liquide à avaler. Il s’agit de préparation à base de PEG, à base de laxatifs (picosulfate de sodium,citrate de magnesium, phosphate de sodium) etc… Un regime sans résidu est a éffectué 3 à 4 jours avant l’examen. Cliquez ici pour lire la documentation...
UNE FICHE DETAILLÉE POUR UNE PREPRATION COLIQUE VOUS SERA REMISE PAR VOTRE PRATICIEN. UNE LECTURE ATTENTIVE VOUS EST DEMANDÉE. VOUS DEVREZ VOUS RENDRE À LA CLINIQUE DANS LE SECTEUR AMBULATOIRE A JEUN ET ACCOMPAGNÉ .LA CONDUITE DE VEHICULE EST INTERDITE APRES L’EXAMEN EN RAISON DES RISQUES DE VIGILANCE LIÉS À L’ANESTHESIE. Cliquez ici pour lire la documentation...
La gastroscopie
Cette endoscopie digestive permet d’analyser la paroi interne de l’estomac, de l’œsophage et du duodenum.

Elle permet de visualiser et de biopsier les lésions eventuelles (prelèvement d’un fragment de tissu pour analyse au microscope.

Elle est le plus souvent effectuée sous anesthesie generale de courte durée.
Cliquez ici pour lire la documentation...
Les conduites d’alcoolisation
L’élaboration d’une classification des conduites d’alccolisation permet un reperage plus aisé de ces conduites, et d’établir des recommanadations consensuelles.Il s’agit d’outils de reperage et de diagnostic précoses pour une prise en charge adaptée. Ces interventions précoses ont pour but d’éviter une escalade et aggravation des conduites à risque,afin de prevenirl’évolution vers l’alcoolo-dépendance.
On definit :
-Non usage (ne consomme pas) :Aucune comsommation d’alcool.
Il peut être Primaire(n’a jamais comsommé d ‘alcool –enfants –préférence personnelle, culturelle pour les adultes).
Ou Secondaire, après une periode de méusage (c’est l’abstinence)
-Usage (consommation modérée) inferieure ou égale aux seuls définis par l’OMS : Inférieur à 21 verres /semaine chez l’homme( 3 verres /jour)
: Inférieur à 14 verres /semaine chez la femme (2 verres/jour).
:Jamais plus de 4 verres par occasion ponctuelle.
Il s’agit de verre standart = 1 Unite internationale d’Alcool= 10 grammes d’alcool pur
-Mésusage L’alcoolisation conduit ici à des dommages.
On distingue :
L’usage à risque :( consommateur à risques) : 5-10% de la population de plus de 15 ans.
Conduite d’alcoolisation supérieure aux seuils OMS, mais non encore associée à une complication d’ordre médical, social,ou psychologique, mais suceptible d’en induire à cours ,moyen ou long terme.
L’usage Nocif :( consommateur à problèmes) :4 à 7 % de la population de plus de 15 ans.
Il existe là une complication d’ordre médical, social,ou psychologique induite par l’alcool.
L’usage avec dépendance :( consommatuer dépendant ou alcoolodependant) :2 à 4 % de la population de plus de 15 ans.
Ici l’alcoolisation s’accompagne de la perte de maitrise de consommer
L’ivresse : Il s’agit d’une alcoolisation aigue qui requiert une intervention médicale urgente.Après dégrisement, une évaluation de la conduite d’alcoolisation permettra de reperer le consommateur et d’adapter le traitement le plus adéquat.
Votre médecin va dans une relation de confiance évaluer et vous situer par rapport à votre problème –alcool. Il mettra en place les statégies thérapeutiques les mieux adaptées avec un encadrement, aide medicamenteuse et soutien psychologique.
Documentations:
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Alcool vous en savez quoi 1er partie
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Alcool vous en savez quoi 2eme partie
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Consommation excessive d'alcool
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Livret alcool pour faire le point
Nutrition-Physionutrition
La nutrition concerne les domaines d’interventions comme l’Obésité ou le surpoids , intervenant dans des situations particulières comme le diabète, la pathologie thyroidienne, les dyslipidemies, mais aussi la ménaopause ou après une grossesse..
La nutrtion concerne egalement l’édu cation alimantaire ,dans une démarche de bien-être et de prévention santé « anti-age «
Le repérage des intolerances alimentaires s’incrit également dans cette démarche.
AINSI :
La consultation de nutrtion va permettre d’évaluer le besion réel de perte de poids (IMC). Des objectifs raisonnables et sur un long terme seront définis et expliqués . C’est votre « feuille de route ».L’objectif derrière tout cela d’apprendre « à ne pas re-grossir »(eviter l’effet yoyo)
Apprendre à bien manger, cela est possible à tous les ages de la vie.Remettre en question les mauvaises habitudes alimentaires prises sera bien souvent indispensable dans cette demarche d’accompagnement vers « le bien manger ».
La pratique d’une activité physique réguliere , comme la marche doit être encouragée car accessible à tous .Le PNNS programme national nutrition santé lancé en 2011 , reconduit en 2006 et 2011 relevait le bénéfice important à la « pratique d’au mpoins ½ heure de marche quotidienne ». .Ce beneficie s’entend pour diminuer la sédendarité à tous ages et reduire les risques d’obésité ou du surpoids.
D'autres fiches de recommandations alimentaires utiles:
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Nutrition et diabète
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Acide urique
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Eaux et santé
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Régime sans gluten
Un programme de re entrainement cardio-vasculaire à l’effort porra être mis en place en collaboration avec votre kinésithérapeute.
Une approche pluridisciplinaire d’evaluation pourra être mis en place pour la prise en charge des obésités sevères IMC superieur à 40 . Une information sur les techniques chirurgicales (anneau , sleeve, by-pass ..) vous sera apporté et un contact avec des equipes chirurgicales entrainées à ces techniques ,sera proposé ,le cas échéant.
Votre médecin va dans une relation de confiance évaluer votre état nutritionnel. Il mettra en place les statégies thérapeutiques les mieux adaptées ,avec un encadrement précis , soutien psychologique et traitement medicamenteux si besoin.
www.inpes.sante.fr
www.mangerbouger.fr
Informations complémentaires:
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Promouvoir l'activité physique des jeunes
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PNNS 2011 - 2015
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Plan obésité 2010 - 2013
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La santé vient en mangeant
LES HEPATITES
Les Hepatites virales sont des maladies causés par virus de A à G et se caracterisent par une inflammation aigue ou chronique du foie.
- L’hépatite A est dans la quasi totalité benigne ,c’est hepatite A aigue que l’on diagnostique par une « jaunisse » , des douleurs abdominales et une faitique . Elle peut aussi passer inapercue .Il n’existe pas pas de forme chronique.
- L’hépatite B peut dans 5 à 10 % des cas évoluer en hépatite chronique B avec risque d’évolution vers la cirrhose ,voir le cancer du foie . La mise en place d’un traitement antiviral aura pour role de limiter ce risque.
Il est important de connaître son statut sérologique du virus de hépatite B . Cela est possible par une prise de sang « DEPISTAGE ».
Depister l’hépatite B et vacciner les sujets exposés restent le moyen le plus efficace pour reduire la mortailité et la morbidité de cette infection On estime en effet que 280000 sujets de plus de 18 ans sont atteints d’une infection par le virus de l’hépatite B. 1500 décès annuel sont associés au virus de l’hépatite B
- L’hépatite C devient chronique dans 75 % des cas , c’est ce qui en fait toute la gravité avec un risuqe majeur de d’évolution vers une cirrhose puis un cancer du foie .Il est indispensable de realiser un depistage par une prise de sang. La prise en charge de l’hepatite C en 2014 a beaucoup évolué .Les traitements initiaux avec l’interferon et la ribavirine utilisés depuis une dizaine d’années ,vont être améliorés par de nouvelles molécules -les ANTIPROTEASES- ( Boceprivir ,Telaprivir …) .La guerison de l’hépatite C est à portée de main ,le seul frein reste le coût tres élévé de ces derniers traitements ,imposant une selection des patients selon des critères spécifiques de gravité.
Les hepatites peuvent aussi ne pas être d’origine virale : Problème d’alcoolisation ou consommation excessive d’alcool de façon répétée, ou liées à des médicaments, ou liées à une anomalie du métabolisme (surcharge en graisse du syndrome métabolique par exemple ) .un dysfonctionnement du système immunitaire ,par un fonctionnement « en excès » expose à la survenue d’hépatites autoimmunes.
POUR PLUS D’INFORMATION :
http://www.soshepatites.org/info-hepatites/le-foie-et-les-hepatites/
site: http://www.soshepatites.org/
Les accès sont adaptés aux personnes à mobilité réduite (normes handicapés respectées) et aux brancards (ascenseur grand volume).
securité sociale : www.ameli.fr conseil national de l’ordre des Medecins : www.conseil-national.medecin.fr